Crépuscule
En contre-jour la ligne d’arbres
Se découpe tel un carton de décor
Et se reflète, en contre-point
Dans la mare où grenouilles et crapauds
Se repaissent des larves de moustiques.
Le soir est serein, dans l’air souffle
Une brise douce et salée
Aux parfums d’embruns
Venant de l’océan
S’écrasant sur la plage,
Là-bas.
Là-bas, au bout du chemin
Qui mène à travers pins et genêts
A l’infinité de l’eau.